Cryolipolyse Double menton

La cryolipolyse du double-menton est une technique de médecine esthétique dont l’objectif est un amincissement par le froid. En effet, la destruction des graisses par un froid à – 10° C permet d’amincir les bourrelets disgracieux. Se définissant comme une accumulation de tissus graisseux sous la peau du menton, le double menton se rencontre autant chez les hommes que chez les femmes …

Qu’est-ce que le double menton ?

L’accumulation de graisse sous-cutanée entre le cou et la pointe du menton caractérise l’apparition du double-menton. La graisse peut parfois s’insérer dans les plans plus profonds du muscle peaucier, le platysma.

D’où vient le double menton ?

Le double-menton a pour cause principale le développement d’amas graisseux : des facteurs alimentaires, génétiques ou hormonaux favorisent ces dépôts lipidiques. Il vieillit et alourdit les traits de la face, avec un air avachi et fatigué. 

Ces bourrelets de graisse sont pratiquement impossibles à faire partir avec de l’exercice physique ou un régime.

Le relâchement de la peau peut dans certains cas aggraver un double-menton, car la peau et le SMAS (système musculo aponévrotique superficiel du muscle platysma) perdent en tonicité (moins de collagène) et en élasticité (moins d’élastine).

La graisse accroît l’effet de pesanteur : plus la gravité augmente, plus la peau se relâche et se distend.

Dans certains cas, un défaut de projection ou d’avancement (rétrogénie) peut créer un double menton : il y a moins de tissus durs et proportionnellement plus de tissus mous, qui créent alors cet effet car ils ne sont plus mis sous tension par la projection mandibulaire.

Il y a souvent peu de graisse et la cryolipolyse menton est alors inefficace.

Quelles conséquences au double menton ?

D’un point de vue esthétique, le double menton peut gommer la limite naturelle entre le cou et le visage. Il peut précipiter par la gravité l’affaissement des volumes de l’ovale du visage.

Un double menton dégage aussi des expressions négatives, avec un air avachi, las, fatigué, sans volonté, voire une forme (injuste) de négligé.

C’est parfois un vrai préjudice dans le monde professionnel, après la quarantaine.